Jeunes de tous les continents, n’ayez pas peur d’être les saints du nouveau millénaire ! Soyez des contemplatifs et des amoureux de la prière, en harmonie avec votre foi et généreux dans le service de vos frères, soyez des membres actifs de l’Eglise et des artisans de paix ! Pour réaliser ce projet de vie qui nécessite des efforts, restez à l’écoute de sa parole, prenez des forces dans les sacrements, spécialement dans l’Eucharistie et dans la Pénitence.

 

Le Seigneur veut que vous soyez des apôtres intrépides de son Evangile et des bâtisseurs d’une nouvelle humanité. En effet, comment pourriez-vous affirmer que vous croyez en Dieu fait homme si vous ne prenez pas position contre ce qui avilit la personne humaine et la famille ?                                 (Aux Jeunes à l’occasion des XVe JMJ)

 

Le pèlerinage ramène à la condition de l’homme qui aime décrire sa propre existence comme un cheminement. La Sainte Ecriture, pour sa part, atteste à maintes reprises la valeur du fait de se mettre en route pour arriver aux lieux saints ; c’est une tradition que l’Israélite se rende en pèlerinage à la ville où était conservée l’arche de l’alliance, ou qu’il visite le sanctuaire de Béthel (cf Jg XX, 18). En se soumettant volontairement à la Loi, Jésus, lui aussi, avec Marie et Joseph; se fait pèlerin vers la ville sainte de Jérusalem (cf Lc II, 41). L’histoire de l’Eglise est le journal vivant d’un pèlerinage jamais terminé. En route vers les villes des Saints, vers la Terre sainte ou vers les sanctuaires : tel est le but d’innombrables fidèles qui alimentent ainsi leur piété.

 

Le pèlerinage évoque le cheminement personnel du croyant sur les pas du Rédempteur : c’est un exercice d’ascèse salutaire, de repentance pour les faiblesses humaines, de vigilance constante sur sa propre fragilité, de préparation intérieure à la réforme du cœur.

(Le mystère de l’Incarnation, Bulle pour le grand jubilé de l’an 2000)