Le prix d’une conversion

(Le témoignage du calvaire d’un musulman irakien devenu catholique
d’après un article de Raphaëlle Desjoyaux dans Valeurs actuelles, le 13/05/2010)

Dans son livre “Le Prix à payer”, Joseph Fadelle raconte les violences qu’il a subies après sa conversion au christianisme. Il vit aujourd’hui en France.

« Même à cet instant je n’y crois pas. Non ! Je ne veux pas croire que les membres de ma propre famille puissent avoir réellement l’intention de me tuer. »

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La messe est aussi un repas ; pourquoi ne pas utiliser une table ?

La messe est un sacrifice sous la forme d’un repas, sans que l’aspect du repas n’exclue celui du sacrifice. Dans toutes les religions, les sacrifices sont des repas, mais des repas sacrés. De plus, alors qu’à la sainte Cène du Jeudi-Saint le Christ était présent de manière visible, ici, à la messe, sa présence demeure relative à celle du Christ du ciel dont nous attendons la manifestation. Comme les Hébreux avant la sortie d’Egypte mangèrent debout, les reins ceints l’agneau pascal, au cours du saint Sacrifice nous sommes debout, tournés vers le Seigneur qui vient et non plus assis comme les apôtres, autour du Seigneur présent visiblement.

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A l’autel : tournés vers le Seigneur

Pourquoi le prêtre tourne-t-il le dos aux fidèles ?

 

L’histoire de la liturgie montre que la coutume n’a jamais été, ni dans l’Eglise d’Orient ni dans l’Eglise d’Occident, de célébrer face au peuple, mais de célébrer en se tournant vers l’Orient pour prier.
Cette coutume de la prière orientée est immémoriale. Elle avait cours déjà chez les juifs qui priaient en direction de Jérusalem.
Dans l’Eglise primitive, pour le repas de l’agape qui précédait l’eucharistie, les participants étaient assis à des tables (ou étendus sur des divans selon le schéma des repas antiques), mais pour la célébration de la sainte eucharistie, ils se levaient et se plaçaient derrière le célébrant qui se tenait à l’autel tourné vers l’Orient, parce que le soleil levant est le symbole du Christ, ainsi que le chante Zacharie dans le Bendictus, Oriens ex alto.

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La minutie des rites de la messe ne la rend-elle pas trop compliquée pour les simples fidèles ?

Penser que la messe est trop compliquée pour les simples fidèles, c’est mépriser ceux-ci et les juger inaptes à l’instruction ; c’est oublier surtout la présence du Saint-Esprit qui éclaire leur intelligence et leur révèle les splendeurs de cette liturgie, tout humbles et simples qu’ils puissent être. La liturgie de la messe est une théologie en gestes et en images qui illumine les intelligences et fait exulter les cœurs. La laisser s’appauvrir, c’est créer un grave détriment pour la vie surnaturelle.

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Dieu a-t-il besoin de cette mise en scène ?

Pourquoi ce déploiement ?

 

En instituant les sacrements, Notre-Seigneur n’a pas déterminé dans le détail les rites avec lesquels ils doivent être administrés. Il a laissé à la sainte Eglise, mue en cela par l’Esprit saint le soin de déterminer la façon pratique de Le prier et de L’adorer. A travers les siècles, le Saint Esprit a inspiré les apôtres et assisté leurs successeurs dans l’Eglise, pour que soient menés à bien l’explicitation du dépôt révélé par le développement dogmatique et le perfectionnement du culte par le déploiement liturgique.
Pour l’accomplissement d’un culte en esprit et en vérité et pour exprimer au mieux ses sentiments les plus délicats, l’Eglise, qui est l’épouse du Christ, n’a pas cessé au cours des siècles d’enrichir sa prière et de perfectionner l’expression de son adoration.

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Les ornements, les objets liturgiques sont souvent faits de métaux précieux. Pourquoi ?

N’est-ce pas à l’opposé de la pauvreté évangélique ?

La réponse la mieux connue et la plus probante vient du Curé d’Ars. Pour lui, rien n’est trop beau pour le Bon Dieu qui se donne à nous dans la sainte messe et il aimait comparer la beauté de tout ce qui relève de la liturgie avec la modestie et la pauvreté du train de vie du fidèle et du prêtre. Une belle chasuble dorée va bien sur une soutane élimée et usée, disait-il. Péguy a de belles pages sur le luxe pour Dieu, comme on disait à Cluny sans rien de péjoratif.

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Parmi les symboles, l’encens semble tenir une place importante ?

Porté en tête de la procession et répandu autour de l’autel, l’encens évoque tout d’abord l’idée de purification. Dans les pays chauds, on l’utilise volontiers pour chasser les mauvaises odeurs. L’Eglise, elle, lui reconnaît une vertu particulière pour chasser les démons. Avant de faire brûler l’encens sur l’autel le jour de la dédicace d’une église, le pontife le bénit en ces termes : Daignez bénir et sanctifier cet encens, votre créature, afin que toutes les langueurs, toutes les infirmités et toutes les traîtrises de l’ennemi, en sentant son parfum, s’enfuient et s’éloignent de l’homme, que vous avez créé et que vous avez racheté par le sang précieux de votre Fils, pour que jamais il ne soit blessé par la morsure du serpent. Dans ce but, on encense solennellement les cierges de la chandeleur, les cendres au début du carême, les rameaux et, à chaque messe solennelle, les offrandes.

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