Bon, soyons bien clairs ! Les autorités compétentes du Chapitre Sainte Madeleine (et la respo Comm’) m’ont demandé d’écrire cet article. Délai de 24h, 2 examens le lendemain… alors : soyons concis !
La retraite de Noël avec le Chapitre ? Comment la définir, tout en lui rendant justice ? Eh bien, la retraite de Noël, c’est un moment idéal, un tremplin spirituel pour faire le point sur l’état de notre vie intérieure. Car l’année s’achève ! Mais, nous prenons aussi ce temps pour rebooster cette même vie intérieure pour l’année à venir.
Je sais, dit comme cela, ça fait pompeux ! Mais rien n’est moins vrai. Réserver entièrement quatre jours et demi au Bon Dieu permet de bien rentrer dans l’état d’esprit demandé (à savoir recueillement, silence, temps de réflexion, etc…) en se coupant du monde extérieur.
Quatre jours de supplice ? Détrompez-vous ! Car le programme de la journée est bien pensé : réveil, footing pour les plus sportifs d’entre nous, service des messes privées du matin (facultatif, mais bel et bien profitable), petit-déjeuner, Laudes, oraison, topo sur le thème de la retraite, suivi d’entretiens ou d’un temps de réflexions (seul, avec un texte), Messe, seconde instruction, Sexte, déjeuner, digestion/foot ou sieste (pour les plus « sudistes »… et les filles !), instruction, entretiens, encore instruction, vêpres, diner, film sur la vie de Don Bosco, complies et coucher à 22h pétantes. Je n’ai même pas besoin de mentionner la talentueuse chorale dont nous bénéficions lors de la messe de clôture en fin de séjour, le repas si animé et convivial lorsque le silence est rompu, et les discussions animées de ceux qui expriment tous leurs ressentis de cette retraite.
Je sais, dit comme cela, ça fait chargé ! En plus, il faut que chacun assiste au premier office de Matines au moins une fois dans la retraite (c’est-à-dire un lever à 3h quoi). Mais le fait est que nous en redemandons encore et encore.
Les instructions sont sources de richesses : richesses en matière de pistes de réflexions sur notre parcours spirituel, sur notre rapport à la sainteté, sur nos relations amicales, et beaucoup d’autres choses qu’il serait trop long d’énumérer ! Et d’ailleurs, il est impossible d’exprimer avec nos simples mots tant ce que la retraite représente est si immense.
En bref, la retraite de Noël, elle peut se raconter, mais elle doit surtout se vivre. Elle est comme un avant-goût de la sainteté, aux accents de paradis terrestre (comme l’est l’abbaye du Barroux où elle a lieu), partagé avec des amis bien précieux. Quelques moments, perles rares que le Bon Dieu nous accorde, restent gravés… ce serait dommage de rater une expérience pareille. Aller, à la prochaine, et on se retrouve le 26 décembre prochain. Tu seras des nôtres, n’est-ce pas ?