L’amour de la vérité sans la charité envers le prochain dégénère en zèle amer, qui gourmande les autres à tort et à travers, au lieu de se corriger lui-même… Mais d’autre part, la charité envers le prochain sans l’amour de la vérité, surtout de la vérité divine révélée, dégénère en un libéralisme inconsistant qui se prend pour de la générosité et qui glisse vers l’indifférentisme.
Chez les saints, on trouve, à la fois, l’amour de la vérité et la charité envers Dieu et le prochain, dans leur zèle de la gloire de Dieu et du salut des âmes : zèle qui n’est jamais amer et charité qui ne dégénère jamais en indifférentisme et libéralisme, mais qui reste fidèle à la vérité révélée, s’il le faut, jusqu’au martyre.